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  • Le parasitisme de couvée

    Le parasitisme de couvée

    Notre Président Gilles Moretton aime la diversité. Président de la Fédération francaise de tennis, il n’a de cesse de promouvoir des sports « apparentés » ou cousins mais qui ne sont pas le tennis. Il propose à ces sports une aide mais qui n’est pas celle d’une tutelle un peu lointaine et bienveillante pour accompagner leurs premiers pas dans les maquis administratifs, mais aussi une aide financière et il va jusqu’à aider l’éviction des pratiquants de tennis de leurs terrains en allouant une aide financière à tous ceux qui transformeraient un tennis en, par exemple, terrain de pickleball (voir notre billet « Menaces sur les courts » du 15 novembre 2024). Il organise même cette éviction en fournissant aux entreprises qui transforment des terrains de tennis en autre chose la liste des mails des clubs qu’elles pourront démarcher. Quelle est la motivation d’un tel président ? Entre autres notamment la diversité qui permettrait d’assoir sa domination sur une multiplicité de composantes sportives.
    Ce qu’a aussi oublié notre Président c’est que le sport n’est pas seulement une question de possibilité matérielle ni de ressources financières mais aussi de passion. Passion que tous les amoureux du tennis, du joueur débutant au président chevronné partagent. Nous respectons le passionné de beachtennis, de pickleball ou de padel mais il s’agit là de sports différents qui doivent trouver leur place essentiellement par l’action des passionnés de ces disciplines et non pas par une pratique qui ressemble à celle du coucou qui pond ses œufs dans les nids d’autres oiseaux, le bébé coucou éjectera ses voisins dès l’éclosion.

    En continuant d’aider à la disparition de terrains de tennis notre Fédération distribue des labels, le label « ligue engagée » comme à la Ligue Occitanie, mais non pas pour le tennis mais pour des « initiatives en faveur de l’environnement et de la responsabilité sociétale ».
    La Fédération est bien placée pour distribuer des labels, le rapport Technologia a bien montré qu’à l’intérieur de cette société d’hommes et de femmes que constitue la Fédération française de tennis il ne s’agit pas de responsabilité sociétale mais d’irresponsabilité sociale.